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Moins de voiture, plus de vélo/marche/bus, moins cher d’assurance santé, et après …

Le NHS vient d'estimer que la pratique du vélo permet d'économiser 250 million de livres si nous faisions uniquement un déplacement sur 10 avec ce mode (lire l'article). Cette information viendra se ranger à coté des piles de rapport, de synthèse qui rappellent l'évidence : faire du vélo, marcher se révèle bénéfique pour la santé et l'environnement. En conséquence, nous (société) avons intérêt à favoriser les changements de comportement vers ces modes de transports. Autre évidence, les comptes publics de la santé vont, dans les pays développés, se creuser, obligeant de plus en plus à informer, puis plus tard à contraindre. Pendant ce temps, des acteurs d'un autre domaine arrivent. Ils pensent expérience, connexion, user centric

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Un cygne noir a été vu dans la Silicon Valley, Tesla et Google vont lui donner un nom

Elon Musk annonce proposer des voitures autonomes d'ici 3 ans. Fondé en 2003 (10 petites années), Tesla conçoit, fabrique (voir l'usine) et vends des voitures électriques à plus de 70.000$, ainsi que les infrastructures de charge (et ). En s'associant, dans quelques années, avec Google (fiction), il incarne le cygne noir (lire un article de 2009 toujours d'actualité Qui sera le prochain cygne noir ?). Des articles fictions ont été rédigés sur le rachat de Tesla par Google, ou la mise en oeuvre d'une Alliance.

Théorisé par Nassim Nicholas Taleb (auteur du livre – le Cygne Noir), le cygne noir se caractérise par : aucun signe prévisible de son arrivée, fort impact pour les acteurs du domaine, très facile à expliquer mais "après" pour permettre à tous de faire comme avant. Plusieurs articles ont été écrits sur les voitures autonomes et les conséquences pour les acteurs historiques et surtout pour les citoyens, les entreprises (lire un extrait des articles). Déjà Tesla est présent dans le projet 100 pour concevoir des services de mobilité à haute expérience.

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Partenariat Renault – Bolloré incarne la mutation décrite en 2009, MétaNote N°0

Le dernier Communiqué de Presse du Groupe Renault est repris, il décrit les trois principaux points qui seront travaillés avec Bolloré. Nous retrouvons les principaux points proposés dans la première MétaNote N°0 rédigée en 2009 (4 ans déjà). En résumé, mutation de la valeur vers l'économie de la fonctionnalité incarnée dans des services de mobilité, d'abord urbain (point 1). Puis viennent les développements de véhicules conçus pour être exploiter dans des services (point 3), ces véhicules ne seront pas vendus aux conducteurs, ils seront exploités par un opérateur. Etant exploités, le cahier des charges peut être totalement revu (3 places, très léger). Un article au titre évocateur rédigé en 2010 illustre cela : Qui sera capable de faire un GMP de 20 k au meilleur prix ? Déjà 20 kW …

Le véhicule autonome (niveau 4, lire l'article Robotisation, automatisation des véhicules en 2020) fixe un objectif possible. La robotisation ne fait que commencer pour améliorer la rentabilité des services. 

Cette mutation s'observe tous les jours (voir toutes les MétaNotes). A une rupture attendue sur des technologies de propulsion se substitue une mutation servicielle des usages accélérée par l'introduction d'un nouveau liant simplificateur : le numérique. Grâce à cette mutation servicielle, de nouvelles énergies, dont l'électricité, deviennent possibles. Quelle sera la place des industriels automobiles historiques dans les futures chaînes de valeur ?

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Robotisation, automatisation des véhicules en 2020. Qui sera le Patagonia de l’automobile ?

Patagonia expérimente le futur de l'automobile (lire les MétaNotes N°14 L'avenir de l'automobile). La marque propose à ses clients de moins consommer, de moins acheter ses produits, de les réparer, de les échanger.   

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Pur marketing pour certains, tout simplement une question de survie pour d'autres. Ayant compris que rapidement, l'entreprise devra s'organiser pour proposer des produits "beauxbons et vrais" (lire l'origine du concept), Patagonia préfigure sans doute l'avenir du commerce de biens industriels. avec l'arrivée promise de nouveaux types de véhicules autonomes, les chaînes de valeur des mobilités vont être bouleversées ouvrant d'immenses opportunités et de grands risques.

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Une brève histoire de l’avenir des Transports

N'ayant pas su s'intégrer dans le numérique nomade porté par la multitude, certains, comme DELL ou NOKIA s'engagent dans des mutations profondes de leur modèle d'affaires. Pour cela, ils sont prêts à déplaire aux marchés et à certains clients trop axés sur le court terme, mais se fixent des objectifs à long terme. D'autres, comme Kodak, avaient voulu conserver leur rente le plus tard possible et ont disparu.

Explorons les différents intervenants du monde des transports pour identifier les forces et les faiblesses de chacun et établir le portrait robot d'un potentiel leader des mobilités dans un monde numérique. Avant tout, ce leader devra être totalement en empathie avec les usagers, avec les collectivités, pour comprendre, avec tous ces sens, les expériences vécues. Ce préalable devient indispensable pour être capable de séduire la multitude, lui proposer des produits et des services sans pollution, sans dommage, sans perdant, l’amener à communiquer de plus en plus de données (jugées aujourd’hui privées), puis pour certains, réussir à les impliquer pour co-concevoir les prochains services.
Il faudra pour cela explorer vos vraies richesses.

Tous les acteurs du transport ont une histoire singulière, des temporalités spécifiques, des modèles d'affaires et des capacités d'innovations qui leur sont propres. Il faut les connaître en détail pour mieux les dépasser. Les gagnants de demain seront ceux qui auront évolué, se seront remis en question, quitté leur position stable, pris des risques, échoué, questionné leur organisation, questionné leur modèle d'affaires, questionné leur capacité à connaître les besoins de la multitude. Dans tous les cas, il est nécessaire dès aujourd'hui de former un équipage pour explorer votre futur.

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En supprimant quasiment la matière pour ne garder que les flux et les renverser, les Glass avaient tout changé et l’Alliance était née

Ce texte (comme deux précédents : Amazon Energy Service et Google Mobility Service) est une pure fiction. Il ne vise qu'à faciliter la projection pour mieux agir, aujourd'hui.

Bienvenue en 2033.

La précédente génération de capteur ne produisait que des données de géolocalisation espace -temps couplées à des mesures d'ambiance très simples, essentiellement des densités de personnes. L'Alliance avait alors notamment développé des services de prédiction de trafic sur la plupart des routes et des solutions "business oriented" remplaçant les enquêtes ménages déplacement. En supprimant la matière (clavier, souris, puis écran), l'interaction homme-machine et l'indexation du monde réel avaient franchi un cap à partir des années 2015 quand les Glass avaient commencé à se diffuser à grande échelle.

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Les transports à l’âge de la multitude

Depuis 20 ans, le
numérique s'insère partout et ce n'est que le début.

Que les industriels
« historiques » le veuillent ou pas. De nouvelles
industries, vieilles de quelques années, sont en train d'inventer de
nouvelles règles, de nouvelles lois, de nouveaux modèles
d'affaires. Elles n'ont pas les mêmes "pas de temps" d'innovations.
Elles bousculent maintenant tous les secteurs et dégagent des
profits colossaux. Elles conçoivent des produits et services qui
modifient profondément nos modes de vies, qui s'insinuent au plus
près de notre intimité. En utilisant massivement nos traces
numériques, elles ont réussi ce que toute industrie a toujours
rếvé : faire participer en continu les clients à la
conception et la mise au point des produits ou services sans aucune
rémunération. Amazon annonce que 40 % des ventes sont
réalisées à partir des propositions du moteur numérique qui est
lui-même alimentés à partir des commentaires, achats des clients
eux-mêmes. Le numérique permet également d'inclure toutes les
innovations externes si on est capable de les collecter, de les
aspirer et d'une certaine façon de séduire. Quand on ajoute à cela, des progressions géométriques des
capacités de calcul ou des baisses de prix, nous sommes bien en
présence d'un changement tout à fait inédit qui va progressivement
impliquer 7 milliards d'humains. Le livre l'âge de la multitude de MM.Colin et Verdier étudie particulièrement ce phénomène (voir mes notes et extraits). 

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Le transport des malades et les taxis, nous avons besoin de changer. Sinon les robots le feront.

D’un côté le transport des malades réalisé par des taxis coûte cher pour la Sécurité sociale, de l’autre c’est, pour ces derniers, un investissement qui trouve là un débouché pérenne. Cette situation est à la fois difficile à faire évoluer, et forcément non durable, dans le sens premier : « qui ne pourra pas durer ».
Ce mode de transport individuel, à la carte, sur de longues distances, réalisé avec des ressources fossiles coûte cher en €uro, et en externalités. Pourtant, des solutions technologiques sont déjà disponibles pour changer et optimiser l’usage de nos ressources énergétiques et économiques.

Que proposent les opérateurs de transports qui pourraient répondre aux potentiels futurs appels ? Essentiellement des outils de planification, d’optimisation de route ? N’avons-nous pas déjà à ce niveau des gains de productivité « simples et rapides »à aller chercher. Comme par exemple :

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Ford partage son AppLink et lance Myenergi

Tout comme Google distribue, actualise et développe Android, Ford vient de mettre à disposition de tous les constructeurs et équipementiers son système d’exploitation AppLink (communiqué de presse). Ford pense ainsi devenir un des principaux systèmes d’exploitation pour l’automobile (voir également article dans Wired). En parallèle, Ford lance MyEnergi une suite numérique permettant de réduire sa consommation d’énergie dans une approche globale : déplacement (en plug-in) et habitat.

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De Jacques Ellul à Ray Kurzweil, les techniques visant à rendre les machines autonomes vont se diffuser

L'automatisation des machines dont les automobiles n'est pas un sujet nouveau. Il s'inscrit dans une tendance de fond des Techniques, au sens large. Les opportunités ont déjà été identifiées dans plusieurs articles. Les risques issus de l'intelligence des machines sont tout aussi essentiels à connaître.

Dans une œuvre Le système technicien, Jacques ELLUL décrivait en 1977 les principales tendances majeures de notre société en plaçant la Technique au centre, en étudiant le système des relations entre les techniques. Pour J.ELLUL, la Technique  était en train de devenir un système autonome vis-à-vis de l’homme ; nous devenons obligés non plus uniquement de l’utiliser mais de vivre avec et à travers, modifiant à la fois notre « milieu », mais également l’organisation humaine et notre société en général. « La Technique est milieu de vie non seulement par le fait qu’elle exclut le rapport direct avec les éléments naturels ou qu’elle modifie ceux qui subsistent (l’eau, l’air) ou que l’environnement de l’homme n’est plus fait que d’objets techniques, mais encore par le fait qu’elle intervient directement sur la vie de l’homme et lui demande des adaptations comparables à celles qu’avait exigées primitivement le milieu ».

J.ELLUL différenciait la science de la technique : « pour la Science : pour celle-ci il est important de chercher par exemple la date de la découverte scientifique elle-même, le contexte intellectuel dans lequel elle se situe, etc. Mais pour la technique, ce qui compte ce n’est ni l’invention elle-même ni l’application en laboratoire : c’est la diffusion, c’est l’application adressée à la grande consommation. »

Aujourd’hui il apparaît évident que la théorie de J.ELLUL s’applique parfaitement. Le numérique est en train de tisser de nouveaux liens dans ce système technique. J.ELLUL avait identifié « l’ordinateur » comme futur pièce maîtresse. Peu écouté en France, sa théorie a surtout été étudiée aux Etats-Unis. En reprenant ci-dessous plusieurs extraits de son œuvre, une passerelle sera proposée avec le concept de Singularité Technologique forgée dans les années 1960 et venu de l’Intelligence Artificielle. D’autres citations sont disponibles sur ce lien.

En effet, si J.ELLUL démontrait les nombreux risques du système Technicien, il gardait un espoir : que l’Homme arrive à garder une certaine distance, voire une maîtrise des techniques de ce système qu’il a créé au départ mais qui maintenant se développe sans but. Et il avait identifié le principal danger : que le système devienne clôt, bouclé sur lui-même en trouvant lui-même une finalité sans intervention de l’Homme, et en utilisant des nouvelles techniques lui permettant de se développer. Récemment Ray Kurzweil, un des pionniers de l’Intelligence Artificielle aux Etats-Unis, vient de fonder une Université pour former des ingénieurs au concept de la Singularité Technologique. Pour R.Kurweil, les Techniques vont d’ici quelques dizaines d’années fusionner (nano-bio-numérique), faire système intégré, et se répliquer. J.ELLUL l’avait prévu comme la possibilité « dangereuse et aliénante ».

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